Cap' ou pas cap' ?

Pharaon marchait royalement sur la plage au sable fin et blanc. La mer semblait se plier devant sa prestence, son allure, son charisme. Il était fier de lui, de sa force, de sa beauté. Mias son passé le hantait, tant d'épreuves, tant de malheurs sur son chemin sinueux.
Il baissa les yeux, son visage devint triste. Il soupira longuement en regardant la mer fluer et refluer. Il restait là, sans bouger, sa respiration était régulière, calme.
Il regarda la sable, s'envoler au gré du vent. Ses crins ondulèrent au vent, dansant sur le même refrain qu'avant. Il se souvint de ces journées heureuses, et de ces journées malheureuses. Une larmes risqua de naître au bord de ses yeux, d'un battement de cils, elle disparue.
Il recula, regardant les empreintes qu'il laissait sur le sable. Il regarda la mer, un mouette venait de plonger et de repartir avec une proie dans ses serres.
Il s'approcha, qu'avait-il pris ? Quelque chose d'autre retint son attention.
Il regarda une nouvelle fois la mouette qui venait de se cacher dans les rochers de la falaise. Puis il regarda devant lui, la mer, calme.
A côté de lui, la falaise où venait de se cacher la mouette. Il était curieux, sa curiosité l'emporta et il alla vers la falaise. elle était affreuse. Sa silouhette avait été découpée, semblait-il, saccadée, des rochers et des gravas tombaient souvent. Très haut, Pharaon apperçut des mouettes, couvant leurs oeufs. De l'herbe semblait y pousser non sans mal, il plissa les yeux pour mieux les voir. L'appétit vint et bientôt on pouvait entendre son estomac gargouiller. Il remua la tête et avança jusqu'au pieds de la falaise. Décidément, elle était vraiment moche. Il renaclat en baissant la tête, puis la leva jusqu'au ciel pour mieux voir le sommet de ce pic rocheux. Pouvait-il y monter sans tomber ?
"Chiche que j'peux y arriver !"
Se dit-il à haute voix.
Aussitôt, il s'exécuta. Sans penser aux risques qu'il courrait si jamais il venait à tomber.
Il grimpa sur un rocher en sautant dessus, manqua de glisser. Il n'avait pas prévu que ses sabots n'étaient pas fait pour l'escalade, mais il avait tellement envie de monter au sommet qu'il n'y pretta pas attention.
Il entamma son ascension en manqua plusieurs fois de tomber, à mis hauteur, il s'arrêta pour contempler le paysage. On pouvait voir de très loin de là où il se tenait.
"C'est magnifique..."
Mais lorsqu'il regarda le sol, il eu le vertige et ferma vivement les yeux, s'accrochant autant qu'il le put et tentant de descendre lentement jusqu'au sol. Il se maudissait d'avoir voulu grimper ! Alors qu'il descendait, il entendit un bruit qui le fit sursauter.

Pharaon regardait la jument arriver jusqu'à lui.
*Oh ! Une jument rien que pour moi ! Trop gentil.*
Il regardait ses gestes, son allure. Elle était plutôt robuste mais très fine. Elle avait les yeux noirs, comme sa robe. Il la regardait avec envie.
"Bonjour."dit-il avec une pointe d'humour.
La situation dans laquelle il était, était périlleuse, il était presque sur le point de tomber, il ne pensait qu'à dragguer en faisant de l'humour.
"Sachez, mademoiselle, que je n'ai pas peur du vide."
Il mentit, mais presque arrivé en bas, il bondit jusqu'au sol, montrant ainsi sa force et sa dextérité. Il souria à la jument noire.
"Vous voyez."mentit-il encore.
Il attendit gallament que la jument descende à son tour.
Les crins noirs de la jument ondulaient au gré du vent. Il regarda le ciel, il était dégagé, le soleil brillait de mille feux. A moitié ébloui, Pharaon clignait des yeux pour regarder la jument de nouveau.
"Je me nomme Pharaon. Et vous ?"
Il ne put s'empêcher de dire son nom avec prestence et élégance, avec une pointe d'arrogance. Il se tenait droit, fier. Il espérait grandement que cela réussirait à impressionner la jument.

Pharaon continuait de la regarder franchement, la dévisageant sans se gêner. Il lui fit une petite courbette extravagante avant d'avancer vers elle.
Il la jaugeait encore une fois.
"ëtes-vous vous aussi une vagabonde. Une jument d'une telle liberté ne peut pas avoir de clan. Ou êtes-vous venus simplement vous moquer du premier étalon que vous voyez. la deuxième réponse me serait fort désagréable et je me verrai obligé de quitter votre bonne compagnie."
Il la regardait dans les yeux, sans expression. Seulement un petit air qui venait donner du sens à ses paroles. Il attendait avec impatience sa réponse.
*Si elle vient d'un clan, je m'en vais. Si elle est seule, je la garde avec moi !* Il ricana intérieurement
La jument était noire, peut-être qu'elle venait des Nightmares... Mais il se pouvait qu'elle vienne aussi des Dreams. De toute façon, si elle venait d'un clan, elle ne l'intéressait pas.

[ on dit pour ma part ]
Pharaon continua de la regarder. Puis il dit :
"Je ne disait pas cela dans le but de vous blaisser. Je suis un incorrigible parleur. Veuillez m'en excuser. Je disais cela dans le but de plaisanter, vous savez."
Il avait un regard sincère, enfin, il mimait la sincérité comme personne. la réaction de la jument ne lui avait pas plut, et plus important encore : elle n'avait aucun sens de l'humour !
Rien ne trahissait ce qu'il pensait au fond de lui.
"Bon, je dois m'en aller. Veuillez me pardonner une fois de plus."
Ainsi, il échappa à la foudre de la jument.
Arrivé à bonne distance :
*Comment s'appelait-elle déjà ? Peut importe !*

[quitte le sujet]